C’est le moins qu’on puisse dire. Vers 320 avant JC, Séleucos, général successeur d’Alex le grand, revendique une partie de l’empire de son mentor et aligne une armée impressionnante. Ce fut longtemps mon armée de prédilection.
L’armée macédonienne d’Alexandre est la base historique des armées des « successeurs » avec leur forêt de piquiers. L’armée séleucide s’en distingue cependant de part sa cavalerie qui monte en grade si je puis dire. Les Compagnons (cav. lourde d’Alexandre) deviennent « garde » et la cavalerie iranienne et grecque se ré-équipe de protections supplémentaires telles que cuirasses et protections des bras et jambes. Ces Agemas* s’inspirent fortement des cataphractes parthes. Vers la fin de la période séleucide cette cavalerie s’alourdit encore d’un cran. Antiochos III aurait aligné 6 000 Cataphractes à la bataille de Magnésie en 189 av JC. Organisés sur 16 rangs, ces derniers protégeaient les flancs de la phalange. Au début de son règne, entre Compagnons et Agema, Séleucos alignait, quant à lui, 2 régiments de 1 000 cavaliers. L’infanterie séleucide suivra le même schéma que la cavalerie mais en se « romanisant ».
Voilà mes figurines Essex des années 90 :

Pour alléger le tout, voilà de la cavalerie milicienne peu fiable mais utilisable en reconnaissance, les Podromoï armés de sarisses
Agema veut dire « garde ».
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