Le marché médiéval.
Le principe était d’aller vendre ses productions ou surplus et acheter éventuellement quelques compléments utiles au quotidien. On procédait encore ainsi au village dans ma jeunesse en Périgord. Les enfants se faisaient alors une joie de pousser la brouette pleine de lapins, poulets et autres carottes du jardin. Sur la place du village les « régatiers » achetaient ces produits et allaient les revendre dans les villes proches. Un brouhaha impressionnant où se mêlaient voies humaines et cris d’animaux montait de la place. Pour corser le tout, les échanges se faisaient uniquement en « patois ». C’était aussi l’occasion de voir « du monde » et d’avoir des nouvelles « dao pais » et de ses habitants. Une ambiance « bon enfant » se dégageait de ces rassemblements.
Et un peu partout des légumes du jardin destinés aux « urbains » car le paysan, lui, les cultive en abondance si le temps le permet …. L’argent circulait de main en main et quelques « braquages » en soirée m’ont été signalés. Il faut dire qu’il y avait pas mal de « viande soûle » ces jours là. Mon village d’un millier d’âmes comportait 14 « estaminets » où les gens venus de loin, souvent à pied, pouvaient se restaurer le midi et même danser. La plupart du temps une soupe grasse était servie. Elle cuisait dans une grosse marmite en fonte plantée dans la cheminée. Suivaient du petit salé aux légumes et des châtaignes blanchies. Du fromage blanc sec et à la saison un clafoutis aux cerises ou aux prunes clôturaient le repas. Grand mère m’a beaucoup parlé de ces journées de fêtes et de la venue de cousins éloignés qui pour l’occasion passaient « boire une chopine » à la maison.
Figurines Mirliton, Foundry, Touller et maximinis. Victuailles en pâte Fimo et étals maison
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