Avant je n’alignais que les piliers du royaume … mais c’était avant !

C’était avant que je ne me plonge dans l’armorial du Périgord et plus précisément dans celui des environs de Lanouaille (village où je suis né) dans le nord Dordogne. Voilà une idée des seigneurs des lieux aux XIII siècle :

De gauche à droite : Bertrand de Born, Amaury de Hautefort, xxx. de Plagne et le sénéchal de Hautefort.

De gauche à droite : Bertrand de Born, Amaury de Hautefort, xxx. de Plagne et le sénéchal de Hautefort.

Les mêmes à pied. Un homme d'arme de Hautefort s'est joint à eux.

Les mêmes à pied. Un homme d’arme de Hautefort s’est joint à eux.

Au XIII siècle, le marché de Lanouaille était très couru. Lanouaille, qui vient de « nobilia » terres nobles c’est à dire en fait défrichées après l’an mille (une fois que les habitants eurent compris que la fin du monde était reportée), se situe à un carrefour entre Périgord et Limousin. Le marché durait toute la journée et les habitants venaient de très loin et à pied pour échanger leurs marchandises. De nombreuses embuscades sont relatées dans les annales. Les brigands essayaient, en effet, de détrousser les paysans avinés qui rentraient tardivement chez eux, la bourse bien garnie. De nombreuses auberges garnissaient le village. On en recensait encore 18 (pour 1 000 habitants) entre les 2 guerres. L’ensemble pouvait ressembler à ça, plus tard une halle fut construite.

Le marché

Le marché

La salle de restauration. On y dansait parait-il ?

La salle de restauration. On y dansait parait-il ?

On s'affaire en cuisine !

On s’affaire en cuisine !

La cave se doit d'être bien garnie !

La cave se doit d’être bien garnie !

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Fonction publique à la retraite

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